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Comment avoir un ventre heureux ?

Hello les amis !

Aujourd’hui ce n’est pas moi qui vais vous faire mon blabla habituel sur le blog, je laisse la main enfin le clavier à Aude du blog Ecologie Citadine !

Elle aborde aujourd’hui un sujet parfois délicat mais dont il faut parler : l’inconfort digestif. Franchement qui n’a jamais eu mal au bidon ? Alors parlons-en et libérons les bidons malmenés ! 😉 

Aude, la parole est à toi 🙂

“Avez-vous déjà remarqué cette tendance : quand on met des végéta*iens dans la même pièce, ils se mettent presque automatiquement à parler de nourriture… et bien souvent de leur ventre. À notre décharge, il faut bien avouer que TOUS les Français adoooooorent parler de ce qui se trouve dans leur assiette ou de ce qu’ils aimeraient y mettre (voire tous les humains, si ça se trouve).

Cependant, il faut admettre que lorsque l’on change de régime alimentaire, comme c’est le cas en devenant végéta*iens, peut s’en suivre un certain confort digestif… Pourquoi, et surtout comment y remédier ? Bien sûr, je ne suis ni naturopathe, ni médecin, cet article est le fruit d’une réflexion de plusieurs années, qui a notamment démarré avec la découverte d’une intolérance aux produits laitiers.

D’où vient l’inconfort digestif ?

Tout d’abord, il faut savoir que notre corps, et notre système digestif en particulier, n’aime pas beaucoup qu’on change ses habitudes. Plus d’une personne a expérimenté ce type de désagrément en partant en vacances. Cela ne signifie pas forcément que ce que l’on mange est “moins bon”, mais tout simplement que notre ventre est tout chamboulé et exprime son mécontentement. Lui, ce qu’il voudrait, c’est recevoir des aliments connus, de préférence toujours aux mêmes heures, parce qu’il a l’habitude de les traiter (encore une fois, cela ne signifie pas que c’est meilleur pour lui au final).

Bien sûr on peut devenir vegéta*ien et se nourrir exclusivement de pomme de terre frites. Techniquement, on ne consommera pas de produits d’origine animale. Mais cela ne paraît pas être une très bonne idée. En général ce type de régime est plutôt synonymes de diversité alimentaire, de beaucoup de fibres, de vitamines et de minéraux… vous savez toutes ces bonnes choses qu’on trouve en abondance dans les fruits et légumes (par exemple). A priori, vous avez donc toutes les chances, à moyen terme, d’y voir des effets bénéfiques.

Ensuite, chaque personne est unique et la manière dont son corps traite les aliments aussi. Ainsi il est difficile de trouver des règles universelles qui vont s’appliquer à tous. Il se peut ainsi, que tel ou tel aliment ne soit bel et bien pas bien adapté à certains. À chacun de trouver ce qui lui convient, le meilleur moyen étant encore de tester tout en étant attentif aux réactions de son corps.

Alors que faire ?

Éviter les produits industrialisés : ceci s’applique, quel que soit votre régime alimentaire. Mieux vaut rester le plus éloigné possible de la nourriture transformée. Celle-ci est souvent trop riche en gras, en sucre… et surtout elle est plus “complexe”, donc plus difficile à traiter pour notre corps. Sans compter sur tous les additifs que l’on y trouve, tels que des stabilisateurs, des épaississants ou des colorants.

Prendre le temps de s’habituer aux légumineuses : lentilles, pois chiches ou pois cassé, ces aliments sont excellents pour notre santé, car ils sont riches en glucides (qui nous fournissent de l’énergie), tout en ayant un indice glycémique très bas. Ils sont également très plébiscités pour leur haute valeure en protéines, alors que beaucoup redoutent la carence en arrêtant de consommer de la viande. Pourtant, il vrai qu’ils peuvent être indigestes pour les non-initiés. La réputation des flageolets n’est pas totalement injustifiée… Heureusement, ce léger inconvénient se résoudra de lui-même avec l’habitude. Au départ, privilégier plutôt les versions purées : hoummous ou soupe de pois cassé passent toujours très bien 😉

Bien choisir son moment pour déguster les produits crus : crudités et mêmes fruits, devraient être mangés idéalement en début de repas. Imaginons que vous mangiez votre plat de pates avant la salade : les pates étant plus longues à digérer, elles vont rester un certain temps dans l’estomac. La salade qui arrive derrière, va rester bloquée au-dessus, tout en étant décomposée beaucoup plus vite. Elle risque alors de fermenter… C’est pourquoi il est plus optimal de la déguster la première, lui permettant de faire son chemin à son rythme. Les fruits pourront être mangés entre les repas ou bien sous forme cuite, en compote par exemple.

Éviter les graines grillées : amandes, noix de cajou ou noisettes, encore de supers aliments aux qualités nutritionnelles sous-estimées.  Il est cependant préférable de les consommer dans leur version brute. En effet, elles contiennent ainsi moins de sel, d’huile et d’acidité que dans leur version torréfié. Comme pour les crudités, on peut aussi se régaler de leurs versions en purée, idéales pour se faire des tartines par exemple, qui se trouvent facilement en magasin biologiques.

Faire des cures détox régulièrement : avec la société d’abondance, notre mode d’alimentation a tendance à être extrêmement riche. À l’époque de nos ancêtres fourrageurs, pas si lointaine du point de vue de l’évolution, les périodes de disettes étaient régulières. Notre petit bidon en profitait alors pour se reposer un peu. Aujourd’hui, il est sollicité quasiment en permanence et les toxines peuvent s’accumuler. Faire un jeûne reste la méthode la plus radicale et la plus efficace pour repartir du bon pied. On peut aussi faire appel à des méthodes moins drastiques tout au long de l’année. Pour ma part, je suis une inconditionnelle du miam-ô-fruit, dont la recette quasiment magique permet de libérer l’estomac très efficacement. En consommer de temps en temps est donc plus que recommandé.

Se faire plaisir : c’est peut-être LA clé de réussite d’un changement de régime alimentaire. L’aspect psychologique est extrêmement important. Le fait d’être stressé, par peur de mal faire, par culpabilité ou frustration, peut avoir des effets négatifs sur la digestion. En ce qui me concerne, ce qui m’a beaucoup aidé est de me lancer dans des expériences culinaires avec les nouveaux produits à ma disposition (pourtant je n’aimais pas tellement me mettre aux fourneaux). Il y a eu plus d’un ratage, dont ce fameux cheesecake de l’espace, et pourtant je n’en retire que du positif. C’est aussi une manière de s’approprier sa nouvelle alimentation.

J’espère que cette petite liste, non-exhaustive, vous aura donné quelques pistes pour améliorer votre confort digestif. Le secret est bien souvent de laisser notre corps s’habituer, tout en restant attentif à ce qu’il raconte, pour trouver LE régime alimentaire qui nous convient, tout en continuant à prendre plaisir à s’alimenter.”

Merci Aude pour ces chouettes conseils, allez jeter un oeil à son blog Ecologie citadine, plein de conseils super top et pratiques pour mettre du vert dans sa vie, sans se prendre la tête 😉 

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