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Passer à l’action et changer sa vie : interview de Mathieu Vénisse du blog penser-et-agir.fr

La voici, la voilà, la première interview du blog !

Aujourd’hui c’est Mathieu, du blog penser-et-agir.fr qui a accepté de répondre à mes questions. Son leitmotiv : le développement personnel par l’action

Au programme de cette interview : développement personnel, peur de l’échec, lecture et conseils. Ne loupez pas cette interview inspirante ! 

Retrouvez ici le lien vers son blog : penser-et-agir.fr et vers l’article dont nous parlons dans la vidéo : La peur de l’échec n’existe pas : apprendre à avoir confiance en soi.

Mathieu propose en ce moment sur son site une formation express gratuite avec 11 fiches actions et pleins de bonus. Inscrivez-vous vite et passez à l’action pour 2015 !

Voici quelques morceaux choisis de l’interview : 

– La vie c’est pas une réussite, c’est un chemin.

– Le développement personnel, la ligne de conduite c’est devenir soi-même en mieux.

– S’il y a quelqu’un qui doit dire que tu ne peux pas le faire, ce sera toi et parce que t’auras expérimenté. (…) Saisis les opportunités qui se présente à toi, n’aie pas peur de l’échec et ne laisse personne te dire que tu n’y arriveras pas.

 

Et si vous préférez la version texte de l’interview, la voici ci-dessous :

Anne-So :

Alors, bonjour à tous ! Bienvenus dans cette vidéo, donc moi c’est Anne-So et on va faire aujourd’hui la première interview sur le blog lecarnetdanneso.com. Donc, il y a un début à tout donc voilà, aujourd’hui c’est la première et aujourd’hui j’ai le grand honneur d’accueillir Mathieu du blog penser-et-agir.fr, le blog du développement personnel par l’action. Alors, bonjour à toi Matthieu et merci de nous accorder cette interview. Je sais que tu es pas mal occupé, que tu as plein de projets donc je suis vraiment contente que tu prennes un peu de temps pour l’interview…

Mathieu Vénisse :

Il n’y a pas de souci Anne-Sophie. Bonjour à toi et puis bonjour à toutes les personnes du Carnet d’Anne-So qui regardent l’interview, qui vont regarder l’interview à l’avenir et ça me fait toujours plaisir en tout cas de partager, déjà qu’on ait envie de m’écouter, et puis ça me fait vraiment plaisir de partager tout ce qu’on va dire dans cette interview avec toi et avec tes lecteurs.

Anne-So :

Et bah super, je sais que tu as plein de choses super à nous dire. Moi, j’ai découvert ton blog il n’y a pas très longtemps, et c’est vrai qu’il y a plein de choses que tu écris qui, avec lesquelles je suis complètement d’accord et surtout ton leitmotiv, le fait que le développement personnel passe par l’action, ça c’est vraiment un truc avec lequel j’adhère totalement puisque c’est vrai qu’aller voir des conférences, lire des livres, connaitre tous les principes c’est génial mais si on n’applique rien derrière, ça ne sert pas à grand-chose, on est d’accord.

Mathieu Vénisse :

On est complètement d’accord et je pense que c’est un peu l’échec dans l’œuf, si on ne passe pas à l’action, on va se faire tout un cinéma dans sa propre tête sans jamais passer à l’action, à se mettre des fausses barrières et c’est pour ça que j’ai fait du passage à l’action un leitmotiv sur mon site c’est que c’est vraiment, on va dire la base de n’importe quel développement personnel qui ne va pas être ésotérique ou basée seulement sur la façon de penser ou sur la méditation et tout ça. Pour moi, le développement personnel c’est vraiment un passage à l’action et vraiment essayer, quoi! Donc, on est vraiment dans cette dynamique-là sur penser-et-agir.fr

Anne-So :

Et j’adhère totalement. C’est totalement vrai. Alors, déjà est-ce que tu veux te présenter rapidement, nous dire un peu pour ceux qui ne connaitraient pas encore ton site, voilà un peu ce que c’est, ce que tu y fais.

Mathieu Vénisse :

D’accord. Alors moi je m’appelle Mathieu Vénisse. Là aujourd’hui donc j’ai 28 ans. J’ai créé le site penser-et-agir en 2012, en février 2012 exactement. Alors, c’était vraiment au début c’était un site, comment dire, c’est un blog tout simple où je partageais mes expérimentations par rapport au développement personnel. En fait, j’ai une particularité, c’est que j’ai travaillé pendant 4 ans en tant qu’ingénieur, donc, j’ai une formation d’ingénieur et j’ai toujours abordé ma passion pour le développement personnel avec une approche, on va dire, qui va être structurée, une approche qui va être cohérente et qui va être vraiment, qui va refléter un peu ma formation scientifique d’ingénieur, donc c’est ce que je pense, c’est ce qui m’a permis de me démarquer un petit peu de ce que faisaient les autres. J’étais moins dans justement le fait de penser, de réfléchir ou de méditer et toujours dans l’action. Donc, j’ai vraiment, au début, j’écrivais des articles, on va dire un petit peu standards. Et puis peu à peu, quand je me suis mis à avoir une ligne éditoriale plus intéressante, j’ai développé vraiment cet aspect qui fait qu’aujourd’hui, j’ai un site qui est très connu parce qu’aujourd’hui penser-et-agir c’est tout simplement l’un des sites les plus connus dans le développement personnel, en tout cas en Francophonie, donc pour toutes les personnes qui parlent français. Et c’est vraiment cette approche que j’ai baptisée “par l’action” mais qui est en réalité le reflet d’approches voilà vraiment structurées, cohérentes de processus que je mets en place qui a fait que le site a réussi à se distinguer. Donc, du coup, le site est né donc en février 2012. Ensuite, il s’est développé. Et puis il y a 1 an, donc, c’était en septembre 2013 exactement, j’ai choisi donc de quitter mon travail d’ingénieur pour exploiter justement le site que j’avais créé, pour commencer à vendre des formations en ligne, donc cette fois qui étaient payantes, parce que ce n’est pas forcément venue de moi cette idée-là, j’avais toujours en tête l’idée d’en vivre un jour, c’était un petit peu un rêve et j’ai appliqué mes propres techniques c’est-à-dire voilà je vais passer à l’action, je vais voir comment est-ce que les gens interprètent ça et on va voir s’il y a un lectorat, s’il y a des personnes qui sont intéressées par ça. Il y a eu des demandes, c’est-à-dire que j’ai eu des personnes qui sont venues vers moi, qui m’ont dit “Mathieu, pourquoi est-ce que tu ne vends pas quelque chose parce qu’on a envie d’aller plus loin” tout simplement, plus loin que les articles avec un vrai accompagnement personnalisé, des sites privés, des systèmes de questions-réponses tout ça donc je suis venu à créer ça, j’en suis venu à en vendre un petit peu, du coup à quitter mon emploi, à monter ma propre société; et aujourd’hui penser-et-agir, c’est des centaines d’articles, c’est des… je ne sais pas combien il y a de vidéos mais la chaine Youtube est vraiment développée. Si une page Facebook avait que 4,300 ou 400 fans Facebook, voilà donc, il y a toute une communauté qui s’est fait, il y a 4 formations en ligne payantes aujourd’hui, voilà plein d’articles gratuits, c’est vraiment un écosystème qui s’est créé autour, finalement d’une simple idée qui était, bon voilà! Il y a plein de blogs de développement personnel aujourd’hui qui existent mais il n’y en a aucun qui va me parler vraiment à moi et j’aimerai, j’avais cette idée que j’avais quelque chose à apporter en développement personnel sans vouloir paraitre présomptueux ou quoique ce soit. Mais je me disais voilà je suis quelqu’un qui expérimente et à chaque fois que je réussis quelque chose, j’ai toujours envie de le conceptualiser, de l’améliorer et j’ai un côté est un peu geek, un peu comme, je sais que sur ton site tu as des fois des articles des fois un peu geeks sur des produits, bah moi j’ai un peu le geek du processus et de dire voilà ça fonctionne, cette idée fonctionne, comment est-ce que je vais l’améliorer et comment est-ce que je vais la théoriser, la conceptualiser pour aider les autres personnes. Donc c’est vraiment cette ligne qui m’a amené à développer ma société aujourd’hui, pouvoir vivre tout simplement de mon blog.

Anne-So :

C’est une belle aventure ! C’est vrai que tu as réussi à prendre ta formation, le cœur de ta formation et ta passion et à en faire un beau mélange et c’est en fait tout ça.

Mathieu Vénisse :

C’est ça.

Anne-So :

C’est chouette ! Justement dans un de tes e-book, donc les petits e-book qui sont disponibles sur ton site, tu dis que le développement personnel, ce n’est pas fait que pour les gens qui sont mal dans leurs peaux ou pas épanouis, que c’est fait pour tout le monde et encore une fois je suis très d’accord avec toi. Et tu dis aussi, j’avais vu dans une tes vidéos, que si c’était enseigné à l’école, ça changerait aussi pas mal de choses. Et justement, est-ce que tu peux nous dire un peu comment toi tu y es venu au développement personnel, qu’est-ce qui t’y a amené, est-ce que tu as été guidé, est-ce qu’un jour on t’a donné un livre ou est-ce que tu y es venu tout seul et tu as découvert ça et voilà.

Mathieu Vénisse :

Alors c’est une excellente question. Merci de me la poser. Est-ce qu’il y a déjà quelqu’un qui m’a guidé ? Non ! Parce que justement donc, le premier article comme tu l’as dit, le premier article de penser-et-agir, c’était “Le développement personnel devrait être enseigné à l’école.” Et justement, si j’ai écrit ça, c’est parce que personne, que ce soit des amis de la famille ou le système scolaire, ne m’a un jour appris à me poser la question “qu’est-ce que je vais faire plus tard pour être heureux ?” en fait. A l’école, on nous apprend des savoir-faire, on nous apprend à faire, on va nous apprendre à devenir ingénieur dans mon cas, on va nous apprendre à faire des choses, à répondre à un besoin. Mais on ne va jamais nous apprendre à nous introspécter, à nous demander qu’est-ce qu’on veut réellement faire nous, au fond de nous et ce n’est pas quelque chose de simple. Ce n’est pas quelque chose d’innée en tout cas dans nos cultures occidentales, dans la société dans laquelle on vit pour nous en France. Mais j’imagine que c’est partout pareil en tout cas, enfin, Canada, Suisse, Belgique, s’il y à des gens qui nous regardent de ces pays-là. C’est difficile de se poser des vraies questions, de se poser, de savoir ce qu’on veut faire. Donc, déjà, ça c’est quelque chose d’important et je ne pense pas qu’il faille attendre quelqu’un de l’extérieur – des fois il y a des situations qui vont faire que ça va se passer – mais il n’y a pas forcément quelqu’un de l’extérieur qui va venir nous dire “Salut Anne-So, t’as peut-être une vie qui te plait pas. Faudrait peut-être que tu penses à changer !” Tu vois, ce serait trop simple. Donc comment ça s’est passé pour mon cas personnel ? C’est un truc assez marrant et cet évènement est tellement important que j’en ai fait une formation en ligne que j’ai appelé “L’élément déclencheur” et qu’aujourd’hui je vends sur mon site. Donc, c’est une toute petite formation. Mais je vais vous raconter l’histoire et c’est une histoire que je raconte dans cette formation-là et c’est assez intéressant. En fait, c’était il y a longtemps, il y a 11 ans quand j’avais 17 ans, j’avais eu ma première petite copine, ma première amoureuse et donc je sortais d’une relation, j’étais triste à cette époque-là et je me rendais tout simplement au lycée, je m’approche pour aller prendre le tramway à l’époque, à Nantes, j’habitais à Nantes. Et le tramway, comme tous les matins, il y a des tramways toutes les deux minutes à Nantes donc j’en vois un qui arrive et je cours pour le rattraper. Donc, c’est encore plus vrai quand on habite à Paris, tu dois te rendre compte, tout le monde court sans arrêt après les transports en commun. Donc, ça c’est une situation qui est complètement anodine. J’ai réussi à rattraper mon tramway, victoire! Je monte dedans, je regarde par la fenêtre et puis là je vois une fille qui était superbe à l’arrêt du tramway. Et en fait, ça a fait un électrochoc dans ma tête, je me suis dit “Bah Mathieu, t’es pas en retard pour aller au lycée, il y a, tu cours pour rattraper un tramway et en ce moment, dans ton contexte de vie actuelle, t’es triste parce que t’as perdu ta première petite copine”. Voilà comme tous les adolescents à cet âge-là, on a des petits passages de tristesse. Et je me suis posé la question “Pourquoi est-ce que du coup t’es pas en retard ? Si ça se trouve t’aurais pu attendre le tramway et tout simplement peut-être parler à cette fille-là ? Alors peut-être que la fille avait un copain, peut-être qu’elle avait pas de copain, peut-être qu’elle m’aurait envoyé paitre comme tous les losers qui vont voir les filles” parce que je n’aurai pas su le faire et ça c’était pas le problème. Le vrai problème c’était de me poser la question pourquoi est-ce que je n’y suis pas allé tout simplement? Pourquoi est-ce que j’ai couru après le tramway? Et pourquoi est-ce que je cours après ma vie comme ça? Donc, après cet évènement-là en fait, toute la journée, quand j’étais au lycée, j’ai réfléchi à ça et je me suis posé la question de savoir qu’est-ce qui conditionnaient nos choix? Pourquoi est-ce qu’on faisait des choix, tel choix plutôt qu’un autre et pourquoi instinctivement j’avais couru après ce tramway?

Anne-So :

Déjà à 17 ans? C’est beau !

Mathieu Vénisse :

Oui. Bah j’étais un petit peu… j’étais… Je réfléchissais beaucoup, je suis quelqu’un qui réfléchit beaucoup. J’ai été pendant très longtemps, je faisais beaucoup d’insomnie, je ne dormais pas beaucoup.

Anne-So :

Oui, le cerveau qui fonctionne trop.

Mathieu Vénisse :

Oui alors c’est très embêtant! Il y a pleins de gens quand on leur dit que, ils croient qu’ils ont un cerveau qui fonctionne trop, qu’ils sont surdoués, ça n’a aucun rapport, ce n’est pas du tout ça. C’est juste qu’on réfléchit trop, c’est chiant.

Anne-So :

On va pouvoir le débrancher, le poser sur la table de nuit.

Mathieu Vénisse :

Voilà ! Donc, aujourd’hui grâce au développement personnel, j’ai réussi à être en paix avec moi-même et déjà à moins réfléchir, à moins me poser de questions et justement à passer à l’action beaucoup plus. D’où le nom penser-et-agir de mon site. On vient toujours là-dessus parce qu’un blog, c’est un blogueur avant tout donc c’est vraiment une personnalité qui s’exprime. Et donc, pour en revenir à cette histoire-là, je me suis posée des questions et ça a engendré deux actions de ma part: la première c’est une promesse que je me suis fait à moi-même, c’est de ne plus jamais courir après un transport en commun qui est une promesse qui ne va parler à personne mais qui me parlait à moi sur le moment, qui dit je ne vais plus jamais courir après un transport en commun et 11 ans après donc aujourd’hui encore je la respecte.

Anne-So :

D’accord ! Donc, même si tu vois le bus arriver, tu n’y vas pas ?

Mathieu Vénisse :

Non. Et ça me vaut des fois d’être en retard. Et ça me vaut de respecter cette promesse. Et ça m’est arrivé de… alors il y a une deuxième promesse qui a suivi un peu plus tard qui était de parler aux gens qui étaient à l’arrêt du bus ou à l’arrêt de métro et qui ne font rien, parce qu’on s’ennuie quand on attend un transport. Et en parlant avec des gens, ça m’a permis de rencontrer des gens passionnés de développement personnel, ça m’a permis des fois d’avoir des livres à lire, on m’a conseillé des sites et ça a eu des effets, ce que j’appelle des “réactions en chaine” dans la formation donc dont je parlais tout à l’heure, que je vends sur mon site aussi, qui est une toute petite formation. Ce n’est pas pour faire de la pub mais c’est pour dire que vraiment je parle de mes expériences personnelles pour en faire des choses concrètes. C’est vraiment ma démarche à chaque fois. Donc cette simple promesse, elle a engendré des réactions en chaine dans ma vie qui m’ont permis d’avoir des résultats exceptionnels auxquels je ne m’attendais absolument pas. Donc, ce qui s’est passé en fait c’est donc – je vais essayer d’aller plus vite parce que je parle beaucoup – quand je me suis intéressé à pourquoi est-ce que j’avais fait ce choix-là, je suis remonté à ce qui s’appelle la psychologie des choix donc j’ai cherché sur internet tout simplement. La psychologie des choix, c’est mis en avant par Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois, donc ce sont deux psychologues, deux chercheurs en psychologie sociale, qui travaillaient à Lille il me semble, à vérifier, je crois que c’est à Lille, et qui sont les auteurs d’un bestseller qui s’appelle Petit Traité de Manipulation à l’usage des honnêtes gens.

Anne-So :

Hm, on m’en a parlé ça.

Mathieu Vénisse :

C’est un livre qui est génial, que je conseille à tout le monde, qui est sur la manipulation mais alors la manipulation au sens “comment est-ce qu’on nous manipule et comment nous est-ce qu’on réagit par rapport à la manipulation”. Et ils ont aussi, en dehors de ce livre, ils travaillent sur la psychologie du choix, sur des choix qui s’appellent le choix rationnel et le choix de rationalisation – je ne vais pas détailler parce que sinon, enfin c’est toute la formation… c’est toute une formation qui dure très longtemps. Mais enfin voilà, je me suis intéressé à ça. De là je suis remonté au développement personnel parce que derrière le comportement humain, il y a le développement personnel et quand je suis arrivé au développement personnel, je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de choses ésotériques justement qui n’étaient pas sérieuses et j’ai lu énormément de livres de psychologie, pas de développement personnel, de psychologie et de philosophie. Je me suis un peu mis de côté du développement personnel.

Anne-So :

Tu voulais plus du concret, peut-être du…

Mathieu Vénisse :

Bah je voulais des choses qui me parlaient parce qu’il y a des délires en développement personnel qui ne me parlent pas à moi, qui sont très ésotériques, je ne vais pas les citer parce que je ne suis pas là pour dénoncer non plus mais il y a des dérives un peu sectaires, il y a des trucs un peu bizarres, alors moins aujourd’hui, c’était il y a 11 ans ce que je raconte, il y a 11 ans c’était différent, aujourd’hui il y a plus de jeunes qui se lancent, il y a plus de choses sérieuses qui se mettent en place autour du développement personnel mais il y a dix-onze ans, ce n’était pas ça. Donc, je me suis intéressé à la psychologie qui est un domaine reconnu, qui fonctionne vraiment, et de là, j’ai redescendu les connaissances et c’est là que j’en suis venu à créer mon approche du développement personnel tout simplement et à me passionner là-dessus.

Anne-So :

D’accord. Ok.

Mathieu Vénisse :

Donc, c’est une partie d’un arrêt de tramway.

Anne-So :

C’est chouette ! Souvent ça part de ça. Un petit évènement qui va nous faire un déclic un peu et tout changer.

Mathieu Vénisse :

Un évènement qui va être marquant pour nous mais qui va être complètement anodin pour les autres, quoi!

Anne-So :

Exactement ! Et justement, qu’est-ce que… parce que moi quand je parle de développement personnel à mes proches, certains des fois me regardent un peu comme si j’étais une illuminée – qui dit mais de quoi tu parles enfin oh la la – et justement qu’est-ce que tu dirais aux gens qui pensent que le développement personnel, c’est un truc un peu de fous ou que c’est très lié, je ne sais pas, à la religion, à la spiritualité, enfin voilà ou que c’est même une secte parce que certains disent aussi que le développement personnel c’est une secte et enfin voilà! Qu’est-ce que tu dirais toi à ces gens-là?

Mathieu Vénisse :

Alors, déjà Anne-Sophie, c’est pareil pour moi. C’est-à-dire que mes amis, en tout cas quand j’ai commencé à écrire au tout début quand je n’étais pas du tout connu, ils m’ont pris pour un taré. Ma famille, quand je leur ai dit que je quittais mon boulot d’ingénieur pour faire ça, ils m’ont pris pour un taré. Et alors pourquoi est-ce que tous ces gens-là nous prennent pour des tarés ? Eh bien, parce que ce qu’on disait tout à l’heure déjà ça ne s’apprend pas à l’école, on n’est pas éduqué dans cette façon d’approcher les choses et ensuite ils ont, je dirai presque à 50% raison, parce que le développement personnel c’est un domaine qui est très large et dans chaque domaine très large, il y a des dérives et il y a des sectes. Alors pourquoi il y a des sectes? Parce que dans le domaine du développement personnel, il y a pas mal de gens qui n’ont pas confiance en eux, qui sont victimes d’un licenciement, d’une rupture amoureuse ou de choses comme ça, d’évènements malheureux ; et les sectes – alors ça ce n’est pas mon propre problème vraiment personnel – mais depuis l’origine des sectes, ils vont voir les personnes qui sont mal en point à un moment donné de leur vie et ils les récupèrent. Donc le domaine du développement personnel, c’est parfait pour les sectes. Et il pourrait y avoir des psychologues dans le domaine de la psychologie, on pourrait avoir des psychologues malhonnêtes qui vont de la même manière, enfin des psychothérapeutes on va dire, parce que là il y a juste à mettre une plaque, de dire “moi je suis psychothérapeute, je suis magnétiseur, je fais telle et telle science obscure”, bon je dis, je n’ai rien contre le magnétisme mais bon voilà tout un tas de “je fais de la voyance”, voilà! La voyance, par exemple, dérive sectaire, pourquoi pas, il va y avoir des voyants… Bon moi je n’y crois pas à la voyance mais je n’ai rien contre les gens qui croient à la voyance ou à l’astrologie ou à ce qu’ils veulent, c’est très bien. Il va y avoir toujours dans le domaine des gens honnêtes qui vont, au moins vont croire à la voyance, et des gens malhonnêtes qui vont juste faire de la voyance ou de l’astrologie pour dériver vers les sectes. Bon! ça, ça reste des domaines qui sont pour moi de l’ordre de l’ésotérique et auxquels je ne crois pas mais même dans ces domaines-là ésotérique déjà, il y a des dérives sectaires et des personnes honnêtes, que ça fonctionne ou pas mais qui sont en tout cas en accord avec, on va dire ce que j’appelle l’identité profonde, c’est-à-dire ce qu’elles pensent vrai au fond d’elles. Et s’il y a une personne qui croit à la voyance ou à l’astrologie et qui a envie de faire ça et qu’elle y croit vraiment mais tant mieux, pourquoi pas, chacun est libre de faire ce qu’il veut. Mais donc c’est normal que lorsqu’on parle de développement personnel, quelque chose qui est méconnu parce qu’on ne l’apprend pas, c’est normal que des personnes se disent c’est un truc de taré. Maintenant, moi ce que je réponds à ces personnes-là, je leur dis déjà quand ils disent ça à moi, je leur dis est-ce que t’es allé lire ne serait-ce qu’un article déjà sur mon site, tu vois. Déjà qu’ils se disent bon bah voilà en fait finalement ils ne parlent pas d’extraterrestres ou ils ne parlent pas de….

Anne-So :

C’est vrai que souvent ce sont des gens qui ne savent, qui ne connaissent pas qui disent ça.

Mathieu Vénisse :

Voilà! bah moi c’était d’autant plus blessant que c’étaient des amis, quoi! J’avais un très bon ami qui travaille dans un… qui construit des bâtiments, enfin un métier, un ingénieur, quoi, aussi qui est ingénieur, qui m’a dit c’est des conneries. J’ai fait “est-ce que t’as déjà lu un article sur mon site?”, il me fait “Bah non c’est des conneries!” Bon bah, tu le sais déjà on est mal barré. Donc moi ce que je conseille à tous les gens qui disent, c’est des conneries, c’est déjà d’utiliser ce qui s’appelle l’esprit critique, c’est-à-dire de s’abstraire de tous les facteurs d’influence extérieure qu’ils vont avoir c’est-à-dire ce qu’on leur dit, ce que la télé va leur dire, ce que les journaux vont leur dire, ce que leurs proches vont leur dire, de s’abstraire même de ce que moi je vais leur dire ou de ce que toi Anne-Sophie tu vas leur dire et de leur dire, par exemple, toi Anne-Sophie, ton blog c’est un peu généraliste pour l’instant mais tu ne parles pas vraiment que de développement personnel, tu parles de ce que toi tu fais, ton aventure. Et t’as des gens qui vont dire développement personnel c’est nul. Bah voilà ce que tu peux leur dire, c’est leur dire bah voilà je connais penser-et-agir, va lire un article ou je connais tel blog, va lire un article et une fois que tu l’as lu, si tu veux on prend un café et on en discute. Mais tant que t’as pas lu…

Anne-So :

Ouais, c’est dur de…

Mathieu Vénisse :

Forcément… Va-t’en, quoi ! Enfin, ne parlons pas, ça ne sert à rien. Donc, vraiment ce que je conseille aux gens, c’est de lire, de se documenter et de réfléchir par eux-mêmes en fonction de leur croyance et de tout ce qui fait leur personnalité, de se dire le développement personnel c’est un domaine, il y a tels et tels axes de réflexion, moi j’ai créé le mien avec le développement personnel par l’action. Toi, je te souhaite de créer le tien avec ta vision des choses, quand je lis ton blog, j’ai l’impression que ce sera quelque chose autour du voyage peut-être, je ne sais pas. J’ai regardé un petit peu, ça a l’air d’être une passion pour toi donc pourquoi pas le développement personnel par le voyage, j’en sais rien moi.

Anne-So :

C’est une idée !

Mathieu Vénisse :

Voilà, pourquoi pas! Mais se dire qu’on n’est pas tous des illuminés, moi j’ai travaillé en tant qu’ingénieur pendant 4 ans donc je suis loin d’être un illuminé. J’ai travaillé, par exemple, chez Thales qui est une des sociétés les plus connues, c’est le leader aérospatial français quand même. Donc, on travaillait sur les satellites donc on n’est pas du tout… enfin, je ne suis pas du tout un illuminé. Donc, voilà. J’ai une anecdote aussi là-dessus parce que tu parles de développement personnel, je fais aussi de l’hypnose. Donc, j’ai un groupe d’hypnose de rue. Donc, on va dans la rue à Paris et on hypnotise des gens dans la rue. On demande leur avis quand même, s’ils veulent découvrir l’hypnose et on les hypnotise. Et c’est pareil pour l’hypnose. C’est dingue ! Ce domaine-là est complètement dingue, avec Messmer qui fait un carton en ce moment, donc, un spectacle d’hypnose qui s’appelle Messmer le fascinateur, donc qui a fait de l’hypnose en spectacle. Et on a aussi de l’hypnothérapie, on va dire de la thérapie sous hypnose pour corriger des vrais problèmes et il y a aussi de l’hypnose médicale. Donc, aujourd’hui on fait des opérations – la Belgique est très forte pour ça, la France a un peu de retard – on fait des opérations chirurgicales sous hypnose. Donc, des opérations à cœur ouvert, ça a été fait en Belgique, je crois même que ça était fait en France, à Paris d’ailleurs, à vérifier…

Anne-So :

Ça c’est du concret au moins.

Mathieu Vénisse :

Voilà! Mais aujourd’hui, je te mets au défi Anne-Sophie de faire une vidéo pour ton blog si tu as envie. Tu vas dans la rue, tu vas voir 50 personnes et tu leur dis “qu’est-ce que vous pensez de l’hypnose ?”, moi je connais la réponse parce que je le faisais quand je fais de l’hypnose de rue, les gens vont dire, alors les gens religieux vont dire “c’est des démons, c’est bizarre”, les gens qui n’y connaissent absolument rien, qui ne sont pas documentés vont dire -et c’est normal-, “c’est du spectacle mais je n’y crois pas”, après les gens qui ont suivi de l’hypnothérapie vont dire “Ok, ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas” suivant si ça a fonctionné ou pas sur eux, et ceux qui vont se renseigner sur l’hypnose médicale et qui vont voir qu’on a fait une opération à cœur ouvert en état d’hypnose, sans sédatif vont dire “ok, ça existe”. Tu vois? Donc, toujours, que ce soit pour le développement personnel, l’hypnose comme je viens de citer l’exemple ou n’importe quel autre domaine, il faut toujours se dire je ne sais pas, déjà partir du principe qu’on ne sait pas, lire, apprendre, faire marcher son propre esprit critique. Le sien, pas celui des autres. Et à partir de ce moment-là, avoir le courage d’avoir un avis, se dire ok ça c’est finalement, ce n’est pas ce que je croyais, je me remets en question et maintenant j’ai mon avis parce que telle et telle chose que j’ai découvert dans mes recherches, quoi!

Anne-So :

Qui est fondé, quoi, au moins sur du concret.

Mathieu Vénisse :

Il faut toujours être sur du concret, pas sur des à priori. Et toutes les personnes qui disent que le développement personnel c’est que des dérives sectaires ou c’est ésotérique ou ça sert à rien, s’ils cherchent un minimum, ils vont comprendre qu’ils ont tout à fait tort. Parce que le développement personnel, la ligne de conduite c’est devenir soi-même en mieux. Et là, je ne vois pas du tout ce qu’il y a de sectaire. La vraie définition du développement personnel c’est devenir soi-même en mieux. Et après, il y en a qui vont préférer telle approche.  Soit voilà ceux qui sont sur mon site vont préférer mon approche, ceux qui sont sur un autre site, ça va être une autre approche. Après il y a des approches différentes, il y a des dérives, on en est tous conscient.

Anne-So :

Hm, comme dans beaucoup de domaines.

Mathieu Vénisse :

Comme dans beaucoup de domaines. Plus le domaine est accompli, plus il y a des dérives. Ils veulent prendre de l’argent, c’est pareil. L’argent c’est un domaine. Il y a des gens qui vont en faire quelque chose de magnifique et il y a des gens qui vont en faire les pires atrocités sur la planète. Donc, tout dépend de ce qu’on fait des connaissances qu’on acquiert. Donc voilà ce que je conseille aux gens, c’est de faire marcher leur esprit critique et de se renseigner, de lire avant de critiquer.

Anne-So :

Très bien. Justement sur ton site, tu as écrit un article très intéressant sur la peur de l’échec. Et celui-ci m’a marqué parce que c’est vrai que c’est un thème récurrent dans le développement personnel et c’est souvent la peur numéro 1 qui empêche les gens d’agir. Est-ce que tu peux nous en parler brièvement, nous redire un peu les principaux points que tu développes dans cet article pour ceux qui ne l’auraient pas encore lu, sur ce thème-là ?

Mathieu Vénisse :

Avec grand plaisir! C’est marrant que tu aies remarqué cet article-là parce que la peur de l’échec c’est l’article, on va dire le plus connu de penser-et-agir, avec un article sur les ruptures amoureuses. Donc, il y a deux axes comme ça. Et la peur de l’échec c’est vraiment l’un des articles les plus connus, je crois que si on tape “peur de l’échec” dans Google, je dois être premier ou deuxième, il doit y avoir OrelSan qui n’est pas loin parce que OrelSan a une chanson qui s’appelle “La peur de l’échec”. Et alors, qu’est-ce qui est le plus important à comprendre sur la peur de l’échec ? Déjà, on va poser la question aux personnes qui regardent l’interview, “pourquoi est-ce que vous avez peur de l’échec ?”. Généralement, on ne se pose pas la question.

Anne-So :

C’est vrai.

Mathieu Vénisse :

Généralement, la peur de l’échec, c’est un constat. On se dit, ça part d’une envie. Généralement, s’il y a peur de l’échec, ça veut dire qu’il y a une envie, c’est-à-dire que, alors ça, j’en parle dans une autre formation sur la motivation. Qu’est-ce que c’est la motivation? La motivation c’est : je pars d’une situation actuelle avec un constat, je suis salarié bla bla bla et j’ai une envie, une envie c’est : j’ai envie de quitter mon job, de créer ma société et de vivre, d’être mon propre patron, ou j’ai envie de continuer mon job et d’avoir une augmentation à la fin de l’année pour gagner tant d’argent, enfin une envie! Et pour passer de la situation actuelle à la situation hypothétique, on va avoir une hypothèse, et cette hypothèse généralement si on la développe un petit peu et qu’on y réfléchit concrètement, on va mettre en parallèle de cette hypothèse un projet. Et la peur de l’échec, elle arrive à ce moment-là, c’est-à-dire qu’on a déjà fait cette… il y a déjà une envie qui est née chez la personne et cette envie met en cause une prise de risque, elle met en jeu une prise de risque. Voilà si jamais je veux atteindre mon envie, il va falloir que je passe à l’action et forcément, on a une peur de l’échec et un manque de confiance en soi qui se met. Donc, la peur de l’échec, elle vient déjà quand il y a une envie. Donc, la chose la plus importante qu’il faut comprendre pour les gens qui ont peur d’échouer mais qui ont une envie qui leur tient vraiment à cœur, c’est de s’intéresser à la dynamique des regrets et comprendre qu’un regret… Et ça c’est très simple quand on s’intéresse au regret, c’est que pour comprendre ce qu’on risque de regretter, il faut s’intéresser à ce qu’on regrette déjà. C’est-à-dire que toutes les personnes regrettent des choses dans leur vie, il y a des moments dans leur vie, ils n’ont pas fait un choix, il y a un choix qu’ils n’ont pas fait et ça a entrainé des regrets, et 10 ans après, 20 ans après, 40 après, on peut avoir des regrets encore de ne pas être passé à l’action. Donc, ça c’est le passé, ça permet de faire une prise de conscience, de se dire j’ai déjà regretté des choses. Maintenant, aujourd’hui j’ai une situation et j’ai peur d’échouer, j’ai peur d’aller, de respecter mon envie et de passer l’action sur mon envie. Et la dynamique des regrets c’est de se dire voilà : si dans 10 ans, je ne suis pas passé à l’action sur cette chose-là, comment est-ce que je serai ? Est-ce que j’aurai l’impression d’être passé à côté de ma vie ? Est-ce que je serai normal et toujours pareil ? Est-ce que je serai frustré ?” Déjà faire cette démarche intellectuelle, ça va être gigantesque. Et la chose qui est très importante quand on fait cette démarche intellectuelle, c’est de ne pas se poser la question, de savoir si dans 10 ans, on a réussi à atteindre l’objectif parce que ça on s’en fout complètement. La vie, ce n’est pas une réussite, c’est un chemin. Ce qu’il faut, c’est se dire, c’est se poser la question “Si dans 10 ans je ne suis pas passé à l’action sur l’idée que j’avais il y a 10 ans, comment est-ce que je serai ?” C’est là que devront être les regrets et les frustrations. Maintenant, si vous êtes passé à l’action, vous n’avez pas réussi, ce n’est pas grave. Déjà vous n’avez pas les regrets et de deux, le fait d’être passé à l’action, ça aura généralement créé des nouvelles relations où il y aura un résultat, il y aura, je ne sais pas dans ton cas c’est un site internet, par exemple, tu es passé à l’action sur un blog donc tu as déjà des résultats, tu as des contacts parce qu’on parle d’aujourd’hui. Voilà, rien que ça, c’est un résultat ! Donc aujourd’hui, tu vois, si on prend ton cas à toi Anne-Sophie, que tu réussisses ou que tu ne réussisses pas, ce n’est pas le problème, ce qui compte c’est que dans 10 ans, tu auras ce privilège, parce que c’est un vrai privilège aujourd’hui, dans 10 ans, tu auras le privilège de te dire “que j’ai réussi ou non je m’en fous ! mais je suis passée à l’action et j’ai essayé !”. Pour moi c’est là l’article que j’ai écrit sur la peur de l’échec, la conclusion c’est ça, c’est d’expliquer aux gens que, de vraiment virer le mot “échec” de leur vocabulaire, c’est un échec c’est… ça n’existe pas, ça n’a jamais existé, c’est qu’une perception de l’esprit et de remplacer le mot échec par une tentative et se dire “bah voilà j’essaie, je ne  pense pas à la finalité mais j’essaie. Je passe à l’action et on verra ce que ça donne.” Et il y a un conseil de développement personnel d’Anthony Robbins Le cercle du succès, qui est génial là-dessus, donc il faut imaginer une cercle dans sa tête. La première chose c’est le potentiel. Donc, le potentiel, c’est ce qui s’appelle la perception relative de ses propres capacités, ça veut dire je pense que je sais faire ou je pense que je ne sais pas faire, c’est-à-dire avant de passer à l’action sur telle chose, on pense que…

Anne-So :

J’en suis capable ou pas…

Mathieu Vénisse :

Voilà. On a une estimation de ses capacités, on peut prendre un exemple super simple. Vous avez envie de faire une recette de chef étoilé, vous vous dites bah je ne pense pas que je vais y arriver, voilà! ça c’est votre potentiel, vous avez une perception limitée de vos capacités, une perception suggestive de vos capacités. Puis cette perception, ce potentiel, ça va entrainer un passage à l’action ou non. Donc, si on suit la règle de – enfin que j’explique dans l’article sur la Peur de l’échec et la Dynamique des regrets – on passe toujours à l’action, quel que soit le… on ne pense pas à la réussite, on ne se dit pas je vais y arriver ou je vais pas y arriver. On se dit je vais essayer et puis on va voir. Donc on fait le plat du grand cuisinier, on prendra cet exemple super simple, on le fait, passage à l’action et puis le passage à l’action, ça entraine le résultat. Voilà, un plat qui est vraiment immonde parce qu’on l’a totalement raté ou un plat qui n’est pas mal mais pas top ou un plat qui est génial. Donc, le résultat, ça va entrainer une modification des croyances. Les croyances c’est tout ce qu’on a à l’intérieur de nous. donc, là pour le plat, c’est… maintenant vous n’avez plus le “je pense que je ne sais pas faire” mais vous avez le privilège encore une fois, c’est un vrai privilège de savoir que vous ne savez pas faire ou de savoir que vous savez faire ou de savoir que vous savez faire à peu près. Et ce qui est génial c’est que c’est un cercle vertueux c’est-à-dire que les croyances modifiées vont entrainer un nouveau potentiel c’est-à-dire une perception subjective de vos capacités à faire quelque chose qui va être différente d’avant, qui va vous donner des axes d’amélioration, ce qui va permettre de changer les circonstances initiales de l’essai. “Je vais mettre plus de sel ou moins de sel” dans le cas du plat mais là on parle de plat de cuisine mais si on adapte à autre chose, ça prend une dimension qui est très importante. Et du coup, on va changer les circonstances de l’essai, et on va repasser à l’action, avoir de nouveaux résultats, modifier à nouveau ces croyances, changer son potentiel et c’est un cercle vertueux. Et ensuite ça marche par petit pas, tout simplement. On va faire… c’est simple… à un moment… si on prend un exemple, Johnny Hallyday qui est une star de rock, je n’aime pas forcément Johnny Hallyday mais c’est un mec qui remplit les stades de foot. Il y a un moment dans sa vie, son potentiel c’était “je ne sais pas jouer de guitare mais je voudrais bien apprendre”, c’était son envie. Et le petit pas, le petit pas qu’il a fait, le passage à l’action ça était “Je vais prendre des cours de guitare” ou “je vais apprendre tout seul”, je ne connais pas sa biographie mais en tout cas “je vais m’acheter une guitare”.

Anne-So :

Il a commencé à un moment ou un autre, ouais.

Mathieu Vénisse :

Voilà. A un moment ou un autre, il a commencé, il a appris la guitare. Et le petit pas de Johnny Hallyday récemment-là, il a sorti un nouvel album. Alors, je ne sais plus ce que c’est, je crois que c’est ses 50 ans de carrière. Mais il y a un moment, son petit pas ça a été “Je vais remplir le stade de France”

Anne-So :

Ouais. Il y a un petit gap entre les deux effectivement.

Mathieu Vénisse :

Voilà! Mais ce qui est génial, ce qui est vraiment hallucinant quand on respecte le cercle du succès dont je viens de parler, c’est que le petit pas de Johnny Hallyday, 5 ans, enfin 30 ans après ou 20 ans après quand il a rempli son premier stade de foot, le petit pas que fait Johnny Hallyday pour remplir un stade de foot, c’est le même petit pas, et peut-être qu’il est moins important à ses yeux ou moins, qu’il y a moins de risque à ses yeux, que le petit pas qu’il a fait quand il a acheté sa première guitare ; ou quand il a joué sa première musique devant sa petite copine, parce que quand il a joué son premier morceau de musique devant sa première petite copine, j’imagine que c’est arrivé dans sa vie, il a dû avoir super peur du regard des autres. Alors que quand il a rempli un stade de foot, il avait déjà fait plein de concerts avant, finalement ce petit pas, qui nous parait complètement inaccessible à nous, c’est normal. Pour lui, finalement, c’est un petit pas. Donc, ce qu’il faut, c’est avoir en tête, pour la peur de l’échec hein, la dynamique des regrets, qu’est-ce je vais regretter si je ne passe pas à l’action sans penser à la réussite ? Le cercle du succès avec Potentiel, Action ou Résultat, Croyance, et le fait de se dire que ce ne sont que des petits pas et que les petits vont dépendre tout simplement d’un contexte d’évolution de chacun. 

Anne-So :

Et puis surtout moi j’ai remarqué moi, souvent quand tu fais le premier pas, après tout s’enchaîne. Alors après, plus ou moins facilement mais tu découvres que tu as plein d’opportunités, plein de choses qui se déclenchent auxquelles tu n’avais pas pensé avant, et ça c’est assez génial aussi. Des fois c’est le premier pas qui n’est pas forcément le plus dur mais en tout cas le plus important, on va dire.

Mathieu Vénisse :

C’est le plus important. C’est pour ça que toute ma directive se base sur le passage à l’action, c’est parce que les premiers pas vont engendrer des choses magnifiques quel que soit l’issue du chemin. Donc, j’espère que ça répond à ta question.

Anne-So :

Tout à fait. Ça répond très bien à ma question. Une petite question que j’adore: imagine que tu as aujourd’hui donc 80 ans par exemple, tu es plein de sagesse, plein d’enseignements, plein d’expériences et tu souhaites donner un conseil à tes petits enfants, leur transmettre un message ou quelque chose qui dit… bon voilà un truc qu’ils vont emporter avec eux même quand tu ne seras plus là, et voilà. Qu’est-ce que tu leur dirais ?

Mathieu Vénisse :

Alors, pour répondre à cette question qui n’est pas mal, qui est déroutante, je vais plutôt prendre ce que dit Will Smith dans “A la recherche du bonheur”, tu connais ? Il est avec son fils sur un toit, je crois qu’ils sont en train de jouer au Basketball ou quelque chose comme ça ; et son fils lui dit: “plus tard, je serai un grand joueur de Basketball”, et là son père donc Will Smith le regarde et lui dit: “tu sais, généralement ce que l’on réussit, c’est à peu près la même chose que ses parents, bon moi je n’ai jamais été un grand joueur de Basketball par contre tu seras un grand je ne sais plus quoi, tu réussiras dans des domaines mais ce qui est sûr c’est que le Basketball, tu n’y arriveras pas. Parce que voilà c’est un sport, c’est compliqué etcetera, etcetera”. Je ne sais plus exactement ce qu’il lui dit à ce moment-là mais juste après, donc son enfant, il jette le ballon, il arrête de jouer puis il s’en va, il est triste, il fait la moue, quoi. Et là Will Smith, il vient le voir parce qu’en fait il le provoquait un petit peu et il lui dit: “Ne laisse jamais quelqu’un te dire que tu ne peux pas faire quelque chose, même pas moi”, donc, même pas ton propre père. Donc, si un jour j’ai 80 ans et j’ai un petit enfant qui vient me voir, déjà j’aurai 80 ans mais je ne serai plus dans la vibe, quoi ! Là aujourd’hui on est sur internet, moi quand je parle de mon projet à mon grand-père, bah ça le dépasse quoi, c’est normal, c’est quelque chose de très compliqué. Donc, déjà j’espère que quand j’aurai 80 ans, j’aurai le recul de me dire que je ne comprends pas forcément ce que mon petit-fils veut faire. Bon là, dans l’exemple du film, c’est jouer au Basket donc ça se comprend. Mais déjà se dire que on se sait pas et qu’on ne comprend pas, et surtout je lui dirai “ne laisse jamais quelqu’un te dire que tu ne peux pas faire quelque chose”. Si tu as un rêve – c’est ce que dit Will Smith hein – tu dois le protéger et point final”, reste intelligent, c’est-à-dire pèse le pour et le contre dans tout. Si tu veux réussir quelque chose, il y aura toujours une prise de risque mais la prise de risque, elle se gère, voilà, on prend des risques. Mais je lui dirai “ne laisse pas quelqu’un te dire que tu ne peux pas le faire”. S’il y a quelqu’un qui doit dire que tu ne peux pas le faire, ce sera toi et parce que t’auras expérimenté. On revient à tout ce qu’on a dit dans cette interview c’est saisis les opportunités qui se présente à toi, n’aie pas peur de l’échec et ne laisse personne te dire que tu n’y arriveras pas.

Anne-So :

Ok, c’est beau, c’est très beau !

Mathieu Vénisse :

Bah ce n’est pas moi qui l’ai inventé, hein, pour le coup c’est “A la recherche du bonheur”.

Anne-So :

Ouais, ouais, mais j’aime beaucoup.

Mathieu Vénisse :

Et ça me parle beaucoup.

Anne-So :

Oui, oui. Oui c’est vrai que ça revient avec tout ce qu’on a dit, c’est top !

Mathieu Vénisse :

Oui. Et Will Smith d’ailleurs, pour toutes les personnes qui regardent l’interview et pour toi aussi si tu ne connais pas, je ne sais pas, vous tapez alors c’est “Will Smith développement personnel” ou “Will Smith motivation” quelque chose comme ça, et vous avez une compilation d’interviews de Will Smith sur le thème du “Comment développer ses idées ?” et il a une vision qui est géniale, qui est très intéressante et il ne faut pas oublier que Will Smith, c’est un acteur, un acteur à succès, c’est un chanteur à succès et il a fait autre chose il me semble, hein. Oui, derrière c’est un entrepreneur à succès aussi.

Anne-So :

Il a déjà fait pas mal de chose, oui.

Mathieu Vénisse :

Enfin, réussir, c’est comme, en France on a Patrick Bruel, alors, on l’aime ou on ne l’aime pas, c’est pareil. Bah oui mais Patrick Bruel c’est un acteur à succès, un chanteur à succès et un champion du monde de poker. C’est hallucinant. Moi ce mec-là… Par exemple, si un jour j’arrive à l’interviewer, je n’aime pas forcément ses chansons et  je m’en fous ! Ce qui m’intéresse, c’est la personne qui est derrière, c’est comment est-ce que ce mec-là a fait pour, enfin quel est son mindset, son état d’esprit derrière pour qu’il arrive à être, on va dire champion du monde de chansons, champion de France de chansons, parce qu’il est hyper connu, qui ne connait pas Patrick Bruel en France ?

Anne-So :

Oui, c’est clair !

Mathieu Vénisse :

On aime ou on n’aime pas, ce n’est pas le problème, c’est comme Johnny Hallyday, on s’en fout. C’est des gens qui ont réussi. C’est un acteur qui est très bon avec “Le prénom”, il n’y a pas longtemps et son premier rôle je crois que c’était “Le Jaguar” mais ça j’avais adoré, j’étais jeune à l’époque. Et c’est un champion du monde de Poker ! Et ces trois domaines qui sont, enfin la chanson, acteur, chansons et acteurs il y en a pas mal qui le font et encore ça reste une minorité parce que c’est un acteur, enfin si c’est sur 10 ou 20 ans, on parle de vraies carrières, pas de gens qui font des chansons comme ça et Champion du monde de Poker. Moi, je ne le connais pas mais je n’aime pas forcément ce qu’il fait mais je suis admiratif qu’il ai réussit à mener trois projets comme ça à être au top. Il y en a un autre qui est exceptionnel, c’est Arnold Schwarzenegger. C’est un acteur de fou ! Terminator, quoi ! C’est un acteur de malade ! C’est un champion du monde, c’est Mister Olympia en body building. Donc, Mister Olympia c’est le titre le plus prestigieux de Body Building qui existe au monde et c’est le Gouverneur de Californie, c’est un homme politique ! Alors après voilà, tous les détracteurs vont dire oui aux Etats-Unis c’est des tarés et tout ! Mais ça, moi, ça ne m’intéresse pas, c’est pourquoi est-ce que ce mec-là il a réussi ?

Anne-So :

Oui, il en est là maintenant !

Mathieu Vénisse :

L’un des meilleurs acteurs de tous les temps au monde ! Comment est-ce qu’il a réussi à être champion du monde de Body building et c’est hyper dur ! Et comment est-ce qu’il arrive à être homme politique ? Bon sang, ce n’est pas possible ! Ces gens-là, c’est des gens qui ont un mindset qui est hallucinant, enfin un état d’esprit mindset c’est en anglais, un état d’esprit qui est hallucinant et je pense qu’à tous on leur a dit qu’ils étaient tarés et ils ont réussi à protéger leurs rêves. Donc, quand on voit des exemples comme ça, on voit que ça fonctionne. Et il y en a d’autres, il y a d’autres exemples qu’on pourrait citer je pense. Donc, il faut vraiment arrêter d’écouter les voix autour de soi qui nous disent ce n’est pas possible, t’y arriveras pas… Généralement, ça reflète les propres peurs de chacun, les propres frustrations de chacun.

Anne-So :

Exactement.

Mathieu Vénisse :

Et il faut essayer, sans penser au but, mais juste à l’étape d’après, quoi! Toi, ton étape d’après aujourd’hui, c’était faire cette interview.

Anne-So :

Eh bien voilà !

Mathieu Vénisse :

 Et bien c’est marrant parce que quand on a échangé le, comment ça a commencé ton histoire à toi, enfin de ce que je connais, c’est tu as vu une interview au sommet de la réussite où j’étais interviewé. Dans cette interview-là, je disais “faites une liste de personnes et contactez-les.”

Anne-So :

Oui.

Mathieu Vénisse :

J’imagine que j’étais dedans.

Anne-So :

Oui.

Mathieu Vénisse :

Tu m’as envoyé un mail, aujourd’hui, tu fais une interview.

Anne-So :

Oui.

Mathieu Vénisse :

Et voilà, puis demain, qu’est-ce qui va se passer, quoi !

Anne-So :

Oui, non mais c’est ça.

Mathieu Vénisse :

Après tu vois, que l’interview elle soit vue ou pas, on s’en fout. … toi tu t’en fous et moi je m’en fous. Ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est de la faire maintenant, aujourd’hui !

Anne-So :

Exactement !

Mathieu Vénisse :

Que ça donne quelque chose, que ça ne donne rien, ce n’est pas grave parce que déjà tu as créé un contact avec moi, moi j’ai créé un contact avec toi, c’est toujours cool. Et si ça se trouve, dans… je ne sais pas moi dans… peut-être qu’elle va être vue et que ça va être créé ne serait-ce qu’un autre contact qui va te permettre d’aller plus loin.

Anne-So :

Hm, exactement ! Bah c’est ce que je disais effectivement dès que tu fais un premier pas, tout s’enchaîne à partir du moment où tu passes à l’action, exactement !

Mathieu Vénisse :

C’est une réaction… et ce qu’il faut surtout c’est entretenir le passage à l’action parce que c’est ce qu’il faut avoir, ce dont il faut avoir conscience, c’est que les baisses de motivation sont naturelles, c’est-à-dire que même moi qui ai une formation sur la motivation, donc je vends un produit sur la motivation où j’explique aux gens comment rester motiver à long terme, mais à long terme c’est-à-dire toute sa vie, bah la première chose que je dis dans la formation que je vends c’est “Les baisses de motivation sont naturelles, vous allez avoir des baisses de motivation, j’en ai moi aussi et ce qu’il faut, c’est savoir les gérer.” C’est ça, être motivé à long terme, c’est savoir gérer cette baisse de motivation. Ceux qui se disent je ne comprends pas comment ils font, comment il fait Mathieu, comment elle fait Anne-So, comment fait un tel un tel pour être motivé et passer à l’action, c’est parce qu’on a appris à gérer nos baisses de motivation. 

Anne-So :

Exactement, c’est vrai !

Mathieu Vénisse :

Ce n’est pas parce qu’on est motivé tout le temps, c’est impossible!

Anne-So :

Oui. On est humain quand même, on n’est pas infaillible et le tout c’est de savoir quoi faire…

Mathieu Vénisse :

Eh oui, puis même le cerveau fonctionne avec les émotions et pas avec la… le conscient et la conscience ce n’est pas des choses – voilà c’est encore un autre sujet – mais ce n’est pas des, ce n’est pas rationnel. Ce n’est pas scientifique, ce n’est pas, on n’a pas un ingénieur dans notre tête, on a une espèce de boule d’émotions qui réagit donc forcément, ça ne va pas si on a une relation qui se termine, si on a un décès dans la famille, si on a un licenciement, si on a un problème de santé ou autres, forcément, les émotions elles vont envahir toute la partie rationnelle du cerveau, on va avoir une baisse de motivation et là, c’est à ce moment-là ou ce qu’on aura appris par le passé, nos expériences, nos contacts, notre cercle social ou notre famille, enfin on va trouver même si on n’a pas un cercle social qui nous soutient, c’est là où un entrepreneur, dans nos cas, un blogueur, un entrepreneur va se distinguer d’un autre, c’est sa capacité à trouver les ressources internes qui vont faire qu’il va se relever, passer la baisse de motivation et on reconnait les personnes qui sont comme ça parce que quand elles sont dans le creux de la vague, elles descendent, elles descendent, elles arrivent au creux de la vague, un moment elles se disent “bon ok, stop c’est fini, je remonte” et elles repassent à un niveau qui est supérieur à celui d’avant. Et les personnes qui réussissent, c’est ça quoi.

Anne-So :

Hm, c’est vrai. Très bien. Super bah écoute, on a déjà dit pas mal de super chose intéressante. J’aime beaucoup ce que tu dis. J’aime bien terminer par une petite question puisqu’en fait j’aime beaucoup les livres et en développement personnel, il y a beaucoup de livres, et du coup j’aimerais savoir ton livre de développement personnel préféré et pourquoi ? Si tu veux bien le partager avec nous.

Mathieu Vénisse :

Alors, j’en ai des tonnes dans ma bibliothèque qui est juste à ma droite. Euh il y en a un tout petit qui n’est pas mal parce que je pourrai te dire les livres que tout le monde dit mais ça ne va pas être drôle. Il y en a un tout petit qui s’appelle “Lettres à Lucilius” de Sénèque. Alors, c’est un livre qui date de je ne sais quel époque – bah attends je vais le chercher, je vais le trouver, attends.

Anne-So :

Montre-nous. Je ne connais pas ce livre.

Mathieu Vénisse :

Donc, c’est un petit livre. ça, combien je l’ai acheté? 3€. 

Anne-So :

Ah ok.

Mathieu Vénisse :

3€ sur Amazon et ça date de je ne sais pas quelle… je ne sais pas de quand ça date. C’est avant Jésus-Christ en tout cas. 

Anne-So :

Ah oui donc effectivement c’est un vieux livre.

Mathieu Vénisse :

Sénèque, c’est un philosophe. Et en fait, c’est une conversation épistolaire, une conversation sous forme de lettre entre Lucilius qui était un gouverneur romain en Sicile et Sénèque, donc qui est un philosophe, bon Sénèque ça parle à tout le monde je pense, bon c’est un grand philosophe Sénèque, et en fait c’est les échanges de lettres, c’est tout petit hein, qui se sont échangées entre eux et c’est très intéressant. Ce n’est pas du développement personnel, c’est de la philosophie, même pas de la psychologie, c’est de la philosophie. Avec Sénèque qui a un regard très intéressant sur la question du moment présent donc très important le développement personnel du moment présent, la sagesse aussi, qu’est-ce que c’est que la sagesse selon lui, en fait il transmet tout simplement de la sagesse à Lucilius et Lucilius il retranscrit tout et donc voilà donc un livre qui vaut 3€ sur Amazon.

Anne-So :

D’accord.

Mathieu Vénisse :

A moins de 3€ parce que vous avez la réduction de 5% en achetant sur Amazon.

Anne-So :

Oui, c’est vrai.

Mathieu Vénisse :

A moins de 3€. Et je crois même que ça peut même gratuitement se trouver sur internet mais moi je n’aime pas vraiment lire sur ordinateur du coup je l’ai acheté.

Anne-So :

Ok. C’est super.

Mathieu Vénisse :

Mais après il y en a plein des livres! Mais voilà, celui-là il fait 108 pages, mais des petites pages.

Anne-So :

D’accord. Des petites pages. Ok. Bah écoute je ne connais pas donc je vais l’acheter, je vais aller l’acheter.

Mathieu Vénisse :

C’est de la philosophie mais c’est cool. Moi j’aime bien.

Anne-So :

Ok. Super. Eh bah merci beaucoup.

Mathieu Vénisse :

Ça change des classiques. Bon après, pour les gens qui veulent vraiment du développement personnel il y a des classiques, il y a “Pouvoir illimité” d’Anthony Robbins qui est très connu, qui est intéressant. C’est très bien aussi. Mais bon, moi je préfère parler d’un truc… Si vous voulez des livres de développement personnel, vous tapez livres de développement personnel dans Google, vous allez trouver plein des biens.

Anne-So :

Ah c’est sûr ! Il y en a beaucoup !

Mathieu Vénisse :

Mais celui-là, on ne vous le conseillera pas.

Anne-So :

Super ! Top ! Bah écoute merci beaucoup Mathieu, de partager avec nous ta passion. On sent que tu es un vrai passionné, ça fait plaisir et ton enthousiasme, surtout ça. C’est top ! Je suis sûre que ce sera très utile à plein de monde. Et puis vraiment je conseille à tout le monde d’aller faire un tour sur ton site, je mettrai tous les liens dans l’article mais voilà, c’est vraiment… Passez à l’action dès maintenant et moi je vais passer à l’action dès maintenant en allant demander le nom de ma boulangère et que ceux qui ne comprennent pas, ils doivent lire ton e-book sur les 13 astuces pour vivre une vie meilleure.

Mathieu Vénisse :

Alors l’e-book dont tu parles n’est plus disponible maintenant parce que tu sais j’ai mis en place, en fait il est disponible parce que ça va être un bonus caché. Mais tu sais maintenant donc depuis cette semaine il y a la nouvelle formation qui est en ligne, donc c’est une formation gratuite, donc si les gens veulent passer à l’action du coup ils peuvent regarder ce qu’il y a là-dedans. Et l’e-book dont tu parles sera donc – je vends un peu la mèche – sera offert plus tard en cadeau surprise. Mais aujourd’hui, il n’est plus partagé directement parce que, en fait la démarche que j’ai eue donc tu as reçu l’e-book, hein?

Anne-So :

Oui.

Mathieu Vénisse :

Quand on reçoit un e-book, toi donc tu t’intéresses vraiment au développement personnel donc je sais que tu vas le lire. Mais il y a des gens qui vont prendre l’e-book et le mettre dans un coin de l’ordinateur et puis passer à autre chose.

Anne-So :

C’est vrai. Souvent, on ne lit pas.

Mathieu Vénisse :

Du coup, moi ce que je propose aujourd’hui c’est une vraie formation en ligne gratuite avec des fiches, ce que j’appelle des fiches action qui sont plus professionnelles parce que je les ai refaites par rapport à l’e-book et des vidéos aussi, des petites vidéos de 3 à 4 minutes qui vont accompagner les fiches et voilà donc, on parlera, enfin ça du coup demander le prénom de sa boulangère ça fait partie de l’e-book et donc ceux qui s’inscrivent recevrons ça à un moment oui, dans leur boite e-mail.

Anne-So :

D’accord. Bon bah super. Tu vois je t’ai fait du teasing comme ça !

Mathieu Vénisse :

C’est génial. Demander le prénom de sa boulangère et parler de son projet.

Anne-So :

Et parler de son projet ?

Mathieu Vénisse :

Oui, c’est demander le prénom de sa boulangère, déjà pour en parler et après peut-être que je l’ai pas mis dans les livres, je ne sais plus où j’ai dit ça. Il y a eu tellement de formations sur penser-et-agir, je ne sais plus où c’est mais ce que je dis c’est de parler à toutes les personnes qui connaissent le maximum de gens. Donc la boulangère, le coiffeur, le boucher et tout ça, de leur parler de son projet parce que ces gens-là ont dans leurs clients ou dans l’entourage des personnes qui sont susceptibles de vous aider.

Anne-So :

Qui pourraient être intéressées, c’est vrai.

Mathieu Vénisse :

Voilà. Donc, c’est une habitude qui est intéressante et moi je le fais dans tous mes… dès que je rencontre quelqu’un de nouveau, je parle tout le temps de mon projet. Donc, j’en parle tout le temps et des fois ça donne des choses. 

Anne-So :

Ok. C’est vrai. C’est vrai, hein ! On ne sait jamais, le réseau c’est super puissant donc il faut aussi s’en servir. Ok bah écoute vraiment merci beaucoup Mathieu, c’était super intéressant. Je trouve que pour une première interview, là on a fait fort.

Mathieu Vénisse :

Tu pourras la couper si tu veux si elle est trop longue. Tu fais, tu dis d’autres choses. 

Anne-So :

Non, non, c’est très bien. Oui, je pourrai faire des séquences. Non, non, vraiment c’était super, écoute merci encore. Est-ce que tu as un dernier petit mot à dire, un dernier petit conseil, je ne sais pas, avant de terminer ?

Mathieu Vénisse :

Bah…

Anne-So :

Passez à l’action déjà.

Mathieu Vénisse :

Oui, ça je crois que les gens l’ont compris. Bah mon conseil déjà c’est pour toi, c’est de continuer. Bon si l’interview que j’avais fait a pu te faire peut-être un nouveau déclic parce que je pense que le déclic, tu l’as eu bien avant mais l’interview du Sommet de la réussite peut-être t’a fait un déclic, peut-être que d’autres interviews t’ont fait des déclics. Le conseil que je te donne à toi et que je donne aux gens qui regardent l’interview, c’est que quand vous avez un événement remarquable pour vous dans votre vie qui fait tilt dans votre tête, il y a truc qui se passe ne le laissez pas filer, quoi. Juste, voilà, ne la laissez pas filer. Posez-vous la question “qu’est-ce qui s’est passé en moi qui a fait que je suis un petit peu mal à l’aise là aujourd’hui et qu’il y a un truc qui s’est passé”. Ce qui est bien c’est que vos émotions elles ne vous mentent pas. Si à un moment, il y a un truc qui se passe et que… et que vous le… enfin vous le mettez au fond de vous en permanence, ça va péter un jour ou l’autre donc quand il y a quelque chose qui se passe, un événement remarquable qui se passe pour vous, juste posez-vous la question “mais pourquoi ?” quoi. C’est bizarre.

Anne-So :

Hm, il faut savoir s’écouter, oui.

Mathieu Vénisse :

Il faut oser s’écouter. Déjà oser c’est agir bien sûr mais déjà oser quoi, oser se dire “merde il y a un truc qui ne va pas là”

Anne-So :

Ok. Bah écoute, super ! Vraiment merci beaucoup. Je remets toutes les infos dans l’article et puis voilà si les lecteurs, ceux qui nous regardent ont des questions, voilà ils peuvent aussi me contacter, te contacter et poursuivre tout ça sur ton site aussi.

Mathieu Vénisse :

Ça marche et bonne continuation au Carnet d’Anne-So alors.

Anne-So :

Merci beaucoup Mathieu et un très bientôt à toi et un très bientôt à tout le monde pour une deuxième interview, j’espère !

Mathieu Vénisse :

Yes. A très bientôt. Peut-être en vrai aussi cette fois.

Anne-So :

Peut-être en vrai exactement ! C’est vrai, ça va être la deuxième étape, voilà. Bah c’était le premier pas, deuxième pas, on pourrait faire une conférence après je ne sais pas, on verra.

Mathieu Vénisse :

Ça marche !

Anne-So :

Bon super, merci beaucoup à toi en tout cas.

Mathieu Vénisse :

Salut.

Anne-So :

Salut.

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